vendredi 14 août 2015

Première parution !


J'ai le plaisir de vous annoncer que "Transition sur la lumière" figure au sommaire du Hors-Série n°2 (livre 2) du site Nouveau Monde paru le 5 juillet.  Dans cette magnifique publication, vous retrouverez également toutes les autres nouvelles participantes au Vème tournoi des nouvellistes.  Deux tomes (rien que ça) auront donc été nécessaires pour regrouper toutes les nouvelles du concours.
En cliquant sur le lien suivant, Nouveau monde-hors-serie-n°2 ,vous aurez accès aux deux "lives" qui composent ce Hors-Série. Bonne lecture, il y a en pour tous les gouts et de tous les styles.  




Encore merci au site Nouveau Monde pour sa sélection l'année dernière de "Transition". C'était une expérience vraiment sympa. J'ai apprécié suivre l'évolution de ma nouvelle et avoir le retour des lecteurs. Je ne pensais pas aller aussi loin dans le concours (soit le quart de finale).

mardi 11 août 2015

Starship Troopers : du livre au film


J'avais vu le film (et beaucoup aimé d'ailleurs) et j'étais curieux depuis longtemps de lire le livre. Starship Troopers (bizarrement "Etoiles, garde à vous" en français) est un roman écrit en 1959 par Robert Heinlein, un auteur de Science-Fiction connu pour ses positions militaristes bien droitières. L'occasion d'ouvrir ce livre considéré aujourd'hui comme un classique ne m'est venue qu'assez récemment. J'avoue, en préambule, que ce qui m’intéressais, outre de lire ce livre, c'était de voir ce qui se retrouvait effectivement dans le film. On m'avait dit et je l'avais aussi lu que le rapport entre le livre et le film était difficile voire impossible à faire. Eh bien, je peux vous le dire tout de suite, c'était faux !! Le film apporte, certes, son lot d'originalité, mais il reste très fidèle à la structure narrative et à l'esprit du livre. Regardons un peu plus en détail cette affaire...



Le livre en lui-même :
  • La "vraie" histoire de Starship Troopers : Après la grande guerre atomique à la fin du XXème siècle, le monde n'est plus que chaos et désordre. Pour éliminer les hordes barbares qui s'étaient formées, les survivants durent remettre leur sort entre les mains de l'armée. Un siècle plus tard la civilisation arrivée à l'âge des étoiles, restée dirigée par des militaires. Dans cet univers, Juan Rico s'engage le jour de ses 18 ans dans l'infanterie spatiale. Il ne sait pas quel sort terrible attend le fantassin qui sur les mondes lointains affronte les armées arachnides. Il l'apprendra vite et prendra gout à la vie militaire. Le récit est avant tout le quotidien de Rico, on saura peu de chose sur tout ce qui dépasse son champ de vision et il suit les armées spatiales dans la guerre comme si c'était un boulot comme un autre, mais ça lui plait et si ça peut sauver la Terre en plus...
  • Le Style du livre : Heinlein sort d'entrée de jeu du conformisme en écrivant ici au style personnel. Le "je" du narrateur est ici Juan "Johnnie" Rico et il raconte son histoire à travers ses expériences militaires. Le vocabulaire qu'il emploie pour décrire est donc forcément familier, même s'il n'est jamais vulgaire ni argotique. Rico est un jeune homme qui vient d'un milieu très aisé mais qui se laisse gagner par le parlé fantassin, ce qui nous donne quelque moments linguistes assez savoureux. Un exemple valant mieux que mille mots, on ne s'étonnera donc pas de lire de sa part à propos du raid final : "cette planète P, nous allions la peler comme un oignon, jusqu'à ce qu'il n'y reste plus une seule punaise".
  • La structure narrative : Le livre s'ouvre sur le champ de bataille. Rico est déjà militaire de carrière et part en mission sur une planète inconnue avec pour objectfif de faire du nettoyage. La scène est longue et s'achève par la mort de Dizzi Florès. C'est un prétexte pour entrer dans la psychologie du héros, qui pendant sa mission commence à se rappeler ses débuts dans l'armée. Le livre débute réellement à ce moment là puisque l'auteur fait un retour en arrière sur les circonstances qui ont poussées Rico à s'engager, nous détaillant toute la phase où le jeune militaire fait ses classes. Ce long flashback (la moitié du livre) se conclut et on reprend le personnage principal à son retour de mission. La seconde partie du livre commence lorsque la guerre entre les humains et les arachnides éclatent. Le livre se clot sur la planète P lorsque Zim capture le cerveau arachnide. Le film a repris rigoureusement cette structure narrative. Mais évidemment, il a également son lot de libertés, ce qui fait l'objet de la suite de cet article.

Le livre et son adaptation cinéma :


  • Ce qui est resté inchangé :
    • Des scènes pratiquement identiques : Il est toujours étonnant de lire des scènes qui sont reprises aux détails près dans un film. C'est là qu'on voit que le film, malgré ses partis pris, est bien l'adaptation du livre. Ainsi on retrouve à la virgule près la scène où Rico annonce à son père qu'il s'est engagé, la scène où Dubois (Radchek dans le film, voir explication plus bas) demande à sa classe "qu'est-ce que la définition du citoyen", même chose avec la scène du "à quoi ça sert un couteau dans une guerre atomique, chef ?", ou encore la scène dans le bureau de recrutement. Le serment prononcé par les nouvelles recrues est également identique. Comme dans le film Rico subit aussi le chatiment du fouet (une nuance près : dans le livre il y a deux scènes du fouet, la première pour l'exemple sur une recrue lambda et la deuxième beaucoup plus tard avec Rico. Le film a fusionné les deux scènes). Bref, le film fourmille de bout de scène et de bout de dialogues extrait du livre. Un bon point. 
    • La définition du citoyen : a l'instar de ce que dit Radchek à Rico lorsque celui-ci lui récite la définition du citoyen, "c'est la loi au pied de la lettre", le film a intégralement repris la définition du livre, rien de plus rien de moins.
    • Le personnage de Zim : Dans le film, Zim est un sergent qui forme les recrues pendant leur classe, mais il aspire à retourner au combat. "pour cela, il faudrait que vous redeveniez deuxième classe", lui répond son supérieur. Eh bien, encore une fois le personnage du film est tel qu'on le décrit dans le roman : Un peu sadique, mais qui n'attends qu'une occasion, celle de retourner sur le champ de bataille.


  • Ce que n'a pas reprit le film :
    • Les scaphandres : Là faut avouer que ça manque dans le film. Le "starship" de starship troopers est un scaphandre auto-propulsé qui permet aux militaires d'effectuer des bonds vertigineux et d'attaquer en faisant des sauts successifs. Car détail important, à la différence du livre, dans le film toutes les planètes semblent constituées d'une atmosphère aux normes terrestres, ce qui rend peu utile un scaphandre étanche.A noter toutefois que ces scaphandres feront leur apparition dans Starship Troopers 3.
    • Les tubes de propulsion : On débarque les troopers par des sortes d'hélico spatial dans le film, mais il en est tout autrement dans le livre : les soldats sont parachutés par torpilles monoplaces. Dans ces "tubes de propulsion", ils sont aveugles et réduits à l'attente de atterrissage, ce qui permet à l'ennemi de faire des cartons en abattant les tubes en vol.
    • l'obsession du règlement : présente dans le film, elle est franchement omniprésente dans le livre. Le règlement est cité pour un oui ou pour un non. C'est le règlement qui régit toute la vie du militaire de A à Z. Intéressant mais un peu lourd à force.
    • le volontariat permanent : un aspect intéressant que ne traite pas le film (où légèrement avec le fameux couloir des perdants - absents du livre d'ailleurs). Dans le livre tout homme s'engageant dans l'armée est libre de tout abandonner sans subir la moindre sanction. On fait tout pour lui faire comprendre qu'il va en baver et qu'il peut s'en aller si c'est trop pour lui. On donne même trois jours de délais entre la signature de l'engagement et le départ pour les classes ; ce délai ne sert pas à faire le zouave avant d'aller faire son service, c'est un délai de réflexion au terme duquel on peut choisir de ne pas se présenter à la caserne au bout de trois jours sans subir de sanction. On n'oblige donc pas un homme à partir au combat, et même après des années de service, il peut à tout moment dire "bon, j'en ai marre, j'arrête". Évidemment, cet aspect sert parfois comme arme de chantage, ex : le soldat untel a peur d'être abattu en plein vol pendant son trajet en tube de propulsion. On ne va pas insister, mais on va lui dire : "Ok, tu veux pas sauter, c'est pas grave, mais t'es gentil tu remets tes effets militaires et tu retournes chez les civils après la mission".
    • Concernant les Arachnides : Grosse grosse différence avec le film. Dans le film, on dirait qu'il n'y a qu'une sorte d'arachnide qui tue systématiquement tout être humain. Dans le livre, on établit la différence entre deux espèces : les ouvrières et les soldats. Les ouvrières sont parfaitement inoffensives et sont incapables d'attaquer qui que ce soit. De plus, les arachnides ont une vraie intelligence puisqu'elles ne possèdent pas un cerveau (comme dans le film) mais toute une caste de "cerveaux" et que surtout elle dispose de technologie (vaisseaux et même rayons laser). J'avoue que ce dernier aspect apparait, surtout après le film, un peu ringard (difficile d'imaginer une arachnide avec un fusil laser).

  • Ce qu'à modifié le film :
    • Les personnages : S'il y a une chose qui m'a un peu dérangé dans le livre, c'est qu'en dehors de Rico, Zim, Dubois et Blackstone, j'étais pratiquement incapable de m'attacher et de m'intéresser au personnage. Rico est un militaire qui raconte son histoire sans se soucier pour autant de détailler tel ou tel personnage. Ainsi, seul quelques uns ont les honneurs d'une descriptions, les autres étant tout simplement rapidement expédiés et n'ont qu'un nom. Vous allez me dire : Mais il n'a pas parlé d'Ibanez et de Carl, sont-il absents du livre ? Mais pas du tout, ils sont bien là... mais en arrière plan.
      • A propos de Carl et d'Ibanez : Le film nous montre l'évolution de trois personnages dans l'armée, Rico bien-sûr mais aussi Ibanez et Carl. La relation entre Rico et Ibanez est même le moteur de l'histoire, provoquant l'engagement de Rico dans l'armée. Autant dire, et c'est un grand regret, qu'il n'y rien de tout cela dans le livre. En fait, Rico veut suivre son copain Carl et non Ibanez. Celle-ci est rencontrée par hasard au centre de recrutement. Les résultats scolaires de Rico ne lui permettront pas de suivre son copain et il partira chez les fantassins et c'est fini pour la participation de Carl dans le roman : télépathe ? futur Sky Marshall ? Rien de tout ça pour ce dernier, tout juste apprendra-t-on à la fin du livre que Carl a été tué sur Pluton lors d'un assaut des parasites. Un semblable traitement est réservée à la jolie Ibanez que Rico ne reverra qu'une fois dans la station spatiale où se regroupe toutes les armées avant de partir à l'assaut des planètes des parasites (la scène de ces retrouvailles dans la station est reprise dans le film mais pas au même endroit dans l'histoire). La scène est courte, voire expédiée et on y apprend notamment qu'Ibanez s'est fait raser la tête pour ne pas être gênée lorsqu'elle se retrouve en apesanteur !
      • Radcheck = Dubois + Rasczac. Michael Ironside incarne un convaincant vétéran dispensant des cours de morale citoyenne et revenant sur le champ de bataille quand la guerre éclate pour de bon entre les humains et les parasites. Le film est fidèle sur ce point au roman à une exception près : il n'y a pas un personnage, mais deux ! Dubois est donc le vieux prof de Rico au bras coupé au niveau du coude, tandis que Rasczac sera le lieutenant qui conduira les fantassins sur le champ de bataille, il y mourra dans des conditions d'ailleurs similaires, laissant orpheline sa compagnie "les têtes dures de Rasczac", ou dans le film : "Les Francs tireurs de Radcheck". Que penser d'un tel procédé ? Personnellement, il me semble que le fait d'avoir fait de Dubois et Rasczac un seul et même personnage, renforce le film et permet de comprendre les liens qui unissent Rico à son lieutenant, chose qui apparait moins dans le livre, mais c'est une question de point de vue.
      • Dizzie Florès : Dans le livre... c'est un homme !! Hé oui, Dizzie Florès est bien un homme dans le livre et il n'a droit qu'à deux allusions avant de se faire dévorer par un parasite. Autant dire que de toutes les libertés du film, c'est la plus grande. La relation Rico/Dizzie n'existe pas dans le livre (enfin je veux dire qu'ils ne se connaissent pas ou alors que de noms) alors que dans le film, c'est presque un élément moteur, compensant la perte d'Ibanez pour Rico. Dizzie aura la même mort que son homologue masculin dans le livre.
  • Pas de femmes chez les fantassins : Heinlein écrit en 1959 et à une vision plutôt "macho" de l'armée. Les hommes vont au feu et les femmes qui veulent s'engager dans l'armée ne peuvent qu'appartenir à la marine spatiale. Une position démodée évidemment même si l'auteur se rattrape en soulignant qu'en vertu de leur QI les femmes sont les plus aptes à piloter un astronef.
  • Le père de Rico survit : Dans le film, papa et maman Rico meurent pratiquement en direct lorsque la météorite arachnide s'écrase sur Buenos Aires. Dans le livre, le père de Rico survit au massacre de Buenos aires et s'engage dans l'armée. Ironie du sort, il devient adjudant sous les ordres de son propre fils alors Lieutenant.
  • Rico devient lieutenant, mais après avoir avoir fait des études : dans Starship Troopers, le film, il semble relativement aisé de monter en grade : un mot de votre supérieur et vous voilà, caporal, sergent puis lieutenant. Starship Troopers, le livre, casse le mythe : pour monter en grade, il faut d'abord survivre à plusieurs raids, puis étudier dur et de préférence être très bon en maths.
Conclusion : Je vous avoue qu'il est rare que je lise un roman après avoir vu son adaptation au cinéma. Fatalement, quand on lit le livre, on ne peut qu'être marqué par ce qu'on a vu à l'écran. C'est souvent décevant de se rendre compte qu'un film d'action a pour origine un roman bavard et plat (ce qui fut mon impression quand j'ai eu l'occasion de lire un James Bond). A préférer, je préfère lire avant et voir après, ça me semble un chemin plus naturel. Si cela avait été le cas pour Starship Troopers, j'aurai sans doute tenu un discours différent. Mais là n'est pas le cas. Ce que je peux donc vous dire en conclusion, c'est que quelque soit les différences entre le livre et le film, le livre vaut vraiment le coup d'être lu. Quant au film, il s'agit d'une adaptation qui a su prendre des libertés avec son modèle mais qui ne s'écarte jamais de l'esprit du livre, ce qui est primordial. 

Notre association

RvsC ou officiellement "R versus C" est une association de loi 1901 fondée le 3 septembre 2011 dont l’objet est de faire partager, connaître, développer, protéger et publier les œuvres d'une communauté d'auteurs et de lecteurs réunie autour de leurs écrits et d'un univers commun.

La date de fondation de RvsC pourrait faire croire qu’il s’agit d’une jeune association. Il n’en est rien évidemment. Elle existe de fait depuis près de vingt-cinq ans. Il serait vain d’en dresser ici l’historique, je ne citerai donc que quelques grands moments forts.

Son origine se perd dans l’atmosphère agitée d’une salle de permanence de lycée. Octobre 1989 : deux amis s’échangent des revues de cinéma, des K7 vidéos et des comics. Un jour l’un des deux fait découvrir à l’autre quelques pages écrites de sa main dont le titre est sobrement « P comme… » . Ce-dernier le lit, s’en amuse et décide d’en écrire une répartie qu'il nomme « C comme… ». Attaqué sur son propre terrain, le premier réplique aussitôt et conçoit « R comme ». Les histoires sont rapides, drôles, trépidantes et se soucient peu de cohérence. Au fil des pages, les lettres R et C vont prendre les sens les plus variés, au gré de l’imagination des jeunes auteurs. On ne retiendra bientôt plus que les initiales de cette lutte sur papier. Le nom générique sera alors tout trouvé : « R vs C » était né.

Il faudra au moins un an avant que les histoires ne prennent un sens. Entre temps, les écrivains en herbe sont devenus le créateur de C et le créateur de R. Il faudra attendre encore un an ou deux pour que les créateurs se personnifient dans leurs œuvres et deviennent C et R. Ce n'est pas original, mais là encore c'est la commodité qui l'a emporté. Bien-sûr nos deux jeunes auteurs n'avaient d'autre ambition que celle de se divertir, de s’amuser des histoires qu'ils pouvaient écrire. Pourtant au fil des épisodes, ils se sont attachés à développer leur univers. C’est le début d’une longue aventure commune qui voit naitre des dizaines de récits dans les domaines aussi variés que la science-fiction, l’héroic-fantasy, le cyberpunk, l’angoisse ou le policier.
Cette aventure sera aussi partagée par d’autres auteurs ou lecteurs qui viendront s’ajouter au duo au fil des années. Le duo devient trio, puis quatuor et ne cessent de s’étendre pour compter jusque huit membres. Dans cette tornade créative, les idées fusent, les personnages se multiplient, les intrigues osent tous les délires. Les auteurs déclinent aussi leur univers sur tous les plans : Illustrations, couvertures d’épisodes, fausses publicités, presse dédiée à l’actu RvsC, jeux de rôle, épisodes audios et même cérémonies de remise de prix (les RvsC d’or). Le support d’écriture évolue aussi considérablement. Au début sur copies doubles et feuille canson suivent les premiers traitements de texte et les premières imprimantes pour aboutir bien-sûr avec le boom de l’ère d’internet aux diffusions par email, créations de blogs ou de sites webs…

Le temps, les choix personnels ou les orientations professionnelles s’imposent pourtant au groupe. Certains compagnons de route quittent l’aventure, temporairement pour certains, définitivement pour d’autres. RvsC connait aussi de longues traversées du désert, puis des retours flamboyants, des fâcheries, des controverses, des polémiques mais également des retrouvailles et des accords.

Aujourd’hui, RvsC est officiellement constitué de quatre membres : le duo d’origine : Grégory R. Waeytens et C, auquel s’ajoutent deux membres historiques : Francis Ash et Nick War.
Plus vivant que jamais, RvsC veut se faire connaître à tous sous une forme accessible et ordonnée. Les romans sont appelés à sortir les uns après les autres ; chacun y exprime son genre de prédilection, prêt à se dévoiler à vous, lecteurs. Rejoignez-nous donc dans cette aventure littéraire qui ne fait que commencer !

Nos statuts

Association Loi 1901

« R versus C »



ARTICLE I - Désignation

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : R versus C


ARTICLE II - Objet

« R versus C » est à l’origine une communauté d’auteurs et de lecteurs réunit autour de leurs écrits et d’un univers commun. L’association « R versus C » a pour but de faire partager, connaître, développer, protéger et publier les œuvres de la communauté. Elle peut accomplir tout acte nécessaire à la réalisation de cet objet.


ARTICLE III – Règlement intérieur

L’association est régie par un règlement intérieur nommé « Charte des créateurs » qui fixe notamment le montant annuel de la cotisation à l’association. Ce règlement intérieur est établi par le conseil d’administration.


ARTICLE IV - Siège social

Le siège social est fixé au XXXXXXXXXX

Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration.



ARTICLE V - Composition

L'association se compose de :

a) Les membres fondateurs :

b) Les membres d'honneur :

c) Les membres bienfaiteurs ;

d) Les membres actifs ou adhérents.


ARTICLE VI - Admission

Pour faire partie de l'association, il faut être agréé par le bureau, qui statue, lors de chacune de ses réunions, sur les demandes d'admission présentées.


ARTICLE VII - Les membres

Les membres fondateurs sont les créateurs historiques de la communauté R versus C. Les membres fondateurs versent annuellement, à titre de cotisation, une somme égale au montant fixé par la « Charte des créateurs » pour l’adhésion des membres actifs.

Sont membres d'honneur ceux qui ont, historiquement, fait partie de la communauté R versus C. Ils sont dispensés de cotisations.

Sont membres bienfaiteurs, les personnes faisant un don ou ayant rendu des services à l’association. Ils sont dispensés de cotisations.

Sont membres actifs ceux qui ont un rôle actif au sein de l’association et qui versent annuellement, à titre de cotisation, une somme fixée par la « charte des créateurs »





ARTICLE VIII - Radiations

La qualité de membre se perd par :

a) La démission ;
b) Le décès ;
c) La radiation prononcée par le Conseil d'administration pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave, l'intéressé ayant été invité par lettre recommandée ou par courrier électronique à se présenter devant le conseil d’administration pour fournir des explications.


ARTICLE IX - Ressources

Les ressources de l'association comprennent :
1)   Le montant des cotisations.
2)   Les subventions de l'Etat, des régions, des départements et des communes et de leurs établissements.
5)   Les dons manuels .
6)   Les revenus produits par les capitaux et valeurs provenant de toute origine et résultant notamment des excédents réalisés sur le budget annuel de l’association.
7)   Les revenus résultant de toute manifestation ou action organisée par l’association pour l’accomplissement de son objet.



ARTICLE X – Composition du conseil d'administration et du bureau

L'association est dirigée par un Conseil d’administration composé des membres fondateurs de l’association et éventuellement des membres d’honneurs.


Le Conseil d'administration choisit parmi ses membres, au scrutin secret, un bureau composé de :

1.     Un président :
2.     Un vice-président :
3.     Un secrétaire :
4.     Un trésorier :

Les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables.


ARTICLE XI – Pouvoirs du Conseil d'administration

Le conseil d’administration dispose de tous les pouvoirs pour gérer, administrer et diriger l’association, sous réserve des pouvoirs expressément attribués à l’Assemblée générale par les présents statuts.

Le conseil d’administration peut notamment, en cas de besoin, appeler les membres à contribuer, à des dépenses exceptionnelles de l’association.


ARTICLE XII - Réunions du Conseil d'administration

Le Conseil d'administration se réunît une fois au moins tous les six mois, sur convocation du président, ou sur la demande d’au moins deux de ses membres.

Les décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.



ARTICLE XIII - Assemblée générale ordinaire

L'Assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l'association à quelque titre qu'ils y soient affiliés. L'Assemblée générale ordinaire se réunit au moins une fois chaque année.

Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués par les soins du secrétaire par courrier postal ou électronique. L'ordre du jour est indiqué sur les convocations.

Le président, assisté des membres du Conseil d’administration, préside l'Assemblée et expose la situation morale de l'association.

Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de l'Assemblée.

Ne devront être traitées, lors de l'Assemblée générale, que les questions soumises à l'ordre du jour.

En cas de vote de l’assemblée générale, les membres absents pourront donner une procuration écrite à un autre membre de leur choix.

Les décisions soumises au vote sont prises à la majorité des voix. En cas de partage, la voix du président est prépondérante.


ARTICLE XIV - Assemblée générale extraordinaire

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président peut convoquer une Assemblée générale extraordinaire.



ARTICLE XV - Dissolution

Seul le conseil d’administration peut prononcer la dissolution de l’association à l’unanimité des voix.

En cas de dissolution un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par celles-ci, et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu conformément à l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.


ARTICLE XVI – Formalités constitutives

Tous pouvoirs sont donnés à M. XXXXX pour accomplir les démarches et formalités nécessaires à la constitution de l’association.


Qu'est-ce que le R continuum ?

Initialement, Le continuum de l'association RvsC s'organise en une série d'histoires connectées entre elles par un personnage, un élément scénaristique ou par un cadre commun. Cette définition très large a pu ainsi faire cohabiter pendant très longtemps des œuvres qui n'avaient finalement que peu voire aucun rapport entre elles.

Afin d'apporter une cohérence entre les écrits de chaque auteur de l'association, un vrai effort de structuration a été mené par chacun. En ce qui me concerne et vue la nuée d'histoires que j'avais engagées, il m'a pas paru essentiel de concevoir une série accessible pour tous lecteurs avec un ordre clairement défini. Ainsi est né le R continuum.

Prochainement, je vous présenterai les récits composants le R continuum, avec à chaque fois le titre, un pitch, un extrait et son état d'avancement.