Je n'ai pas eu l'occasion à ce jour sur ce blog de parler
des comics et de mon attachement de longue date pour eux. La période estivale
avec ses sorties de super-héros sur grand écran m'invite enfin à en parler.
Bien-sûr, je pourrais longuement vous décrire ma passion pour Superman, Wonder Woman, les
Vengeurs et tous les autres personnages costumés, mais ce qui m'intéresse
surtout c'est ce que les comics m'ont apportés en terme d'imaginaire et
d'influences. Il est certain que sans eux, mes récits auraient été bien
différents.
Un peu d'histoire perso en préambule. Ma première
rencontre avec l'univers des comics ne s'est pas faite en BD.
Tout a commencé en février 1979 lorsque à l'âge de 6 ans, mon oncle m'emmène
pour la première fois de ma vie au cinéma. Le film, c'est Superman, et on y
restera deux séances d'affilée parce qu'on avait raté les trente premières
minutes du film (car oui, à l'époque on pouvait rester dans la salle !). Superman, choc visuel, choc musical, choc
tout court, l'ouverture sur un monde imaginaire que je ne connaissais pas.
A partir de cette époque, les super-héros filmés feront partis de mon univers. Cinéma ou télévision, ils fleurissent dans les années 80 avec plus ou moins de bonheur. On peut citer ici Superman 2 et 3, Spiderman (dont la série télé avait été remontée pour une sortie cinéma, si si !), Hulk, Capitaine América et bien-sûr Wonder Woman que j'ai re-regardé en VHS ou à la télé.
A partir de cette époque, les super-héros filmés feront partis de mon univers. Cinéma ou télévision, ils fleurissent dans les années 80 avec plus ou moins de bonheur. On peut citer ici Superman 2 et 3, Spiderman (dont la série télé avait été remontée pour une sortie cinéma, si si !), Hulk, Capitaine América et bien-sûr Wonder Woman que j'ai re-regardé en VHS ou à la télé.
Avec toutes ces influences, il était inévitable que je
m'intéresse à l'origine même de tout cela, les comics, mais cela ne coula
pas forcément de source ! Dans ma famille, on était très BD, mais uniquement
Franco-belge. Enfant, on m'offrait Pif gadget, Spirou, Tintin, Boule et Bill,
Gaston ou les tuniques bleues. Jamais de comics. Il faut reconnaître qu'ils
n'étaient pas aussi médiatisés qu'aujourd'hui. On ne les trouvait pas
facilement en France (et encore moins dans les Dom-Tom où j'habitais de mi-79 à
81) et puis c'était souvent considéré comme trop violent et sombre pour la
jeunesse (quand on voit ce qu'on publie maintenant, ça fait sourire de se dire
ça). Fin 70, début 80, les comics francophones sont édités par Aredit et Lug.
Ce sont pour la majorité des cas des comics Marvel. A noter qu'Aredit est le
seul éditeur à proposer des comics DC. Je n'ai pas eu que peu l'occasion d'en
lire, je me souviens surtout de quelques couvertures pour Superman, Batman mais
aussi des titres moins connus comme Omega-men, New Gods. A 8-9 ans, je découvre mes premiers comics
books avec le mythique Strange. En fait, je n'en possédais pas personnellement,
ce sont surtout des revues prêtées de part et d'autres ou lues chez le copain
de l'époque. Ce n'est que lorsque j'ai eu de l'argent de poche que j'ai pu m'acheter
mes premiers comics books : Strange, Titans, Nova, Spidey, Spécial Strange,
RCM, et tant d'autres. Ce ne sont là que des titres Marvel, faute de diffusion
de titres DC (Aredit ayant cessé d'exister en 1987). De toute façon, Lug
occupait le marché et avait depuis longtemps éclipsé Aredit.
Voilà pour la séquence nostalgie.
Venons-en au cœur de notre problématique, à savoir
l'influence des comics sur mes récits. Il y aurait beaucoup de choses à
raconter, mais je vais tenter de me résumer. Je pense qu'il y a plusieurs phases d'influences. La première serait celle
de la tentative maladroite d'imitation (I) et la seconde de la volonté d'appropriation(II). (Oui, je
sais, je fais toujours des plans, que voulez-vous, formation juridique oblige)
I)
L'imitation :
Bien avant que naisse RvsC, à 11-14 ans, je passais
beaucoup de temps à recopier tant bien que mal les personnages de mes comics
préférés (Iron Man, Alpha Flight, FF, Xmen et Vengeurs). En parallèle,
j'écrivais « les chroniques de l'ère proximienne », un roman fleuve
de science-fiction, né d'une rédaction scolaire (j'en parlerais une prochaine
fois). Même si illustrer le récit était une idée qui me trottait, à cette
époque, il n'était pas encore question d'associer dessins de super-héros et textes.
L'occasion est venue beaucoup plus tard.
Les années Lycée ont vu la naissance de RvsC. La série
d'origine écrite à quatre mains par C et moi fut renommée plus tard en «
première époque ». Elle n'a pas grand rapport avec l'univers super-héroique et
donne plutôt dans la parodie de James Bond période Roger Moore (Pour certains –
je n'en fais pas partie – Roger Moore était déjà une parodie de James Bond,
alors une parodie de parodie, imaginez le délire !). Les illustrations
restent timides mais existent. L'envie de faire plus de dessins (exemple
l'illustration de C10) et des histoires style comics se fait cependant de plus
en plus sentir dans les récits. La première époque se conclue d'ailleurs par «
The quest for Verty », le premier cross-over de RvsC et narre en 6 parties
l'histoire d'un personnage, Armand Verty, traqué par la terre entière.
Remarquez déjà l'emploi de l'anglais et du titre de cross-over « qui
claque » pour faire comme les pros. La « quest 1 », dans sa
construction scénaristique, respecte parfaitement les codes du genre et
s'achève par le combat final de rigueur. Cette tentative est estimée réussie à
l'époque. Ce n'est pourtant que le début !
La deuxième époque démarre en trombe par des récits plus
ambitieux systématiquement illustrés par une couverture, voire même accompagnés
de logos. R le Retour plante le décor très vite et nous place à des
années-lumières des précédentes aventures à base de James Bond. Voici
l'histoire en quelques mots : Zarcon (je vous interdit de vous moquer du nom de
mon personnage, je le trouvais excellent à l'époque) est un être doté de
pouvoirs quasi-divins directement issu des chroniques de l'ère proximienne. Il
décide de téléporter les héros de R et les héros de C sur une planète pour
qu'ils s'affrontent et pour rendre les combat plus intéressants, il les dote de
super-pouvoirs.
Les amateurs de comics auront vite reconnus là les
grandes lignes du scénario des Guerres Secrètes 1, Zarcon faisant office de
Beyonder du pauvre. Seule véritable différence à noter : les personnages
n'ayant pas de pouvoirs, il a fallu leur en octroyer. Évidemment, les pouvoirs
des protagonistes seront copiés d'un héros Marvel ou DC. Et tant qu'à faire
leur nom de guerre seront en anglais ! Tout ça peut faire sourire aujourd'hui,
mais à l'écriture c'était du sérieux. Il s'est vite d'ailleurs avéré difficile
de raconter des histoires avec des personnages dotés de super-pouvoirs. C,
préférant des personnages plus terre à terre, n'a pas tardé à décréter qu'au
retour de leur aventure, les personnages
perdaient peu à peu leur pouvoirs. Sous ma plume, il n'en était pourtant
rien, d'où une discordance de ton à la lecture de la série..
La troisième époque prit un tournant plus spatial. Les
super-héros mirent finalement leurs pouvoirs aux vestiaires pour prendre pied
dans la science-fiction. C'était pour moi l'occasion d'exprimer une autre de
mes grandes passions, Star Trek (j'en parlerais sans doute une prochaine
fois). L'influence comics resta pourtant bien ancrée. Les couvertures
illustrées perdurèrent et s'améliorèrent en technique, le créateur de C
peignant même à la gouache (ce qui lui vaut jusqu'à ce jour toute mon
admiration, moi qui suis incapable dès que j'ai un pinceau à la main). Star
Saga 1 voit par exemple un Skrull en couverture. Car s'il on a quitté des
archétypes à la Superman / Vengeurs, c'est pour finalement partir vers d'autres
figures « cosmiques » comme capitaine Marvel, le Surfeur d'argent,
Galactus, Thanos et autres Champions de Xandar. Il faut aussi y voir l'effet « Infinity
Gauntlet », le comics qui nous marqua au fer rouge et qui fut notre source d'inspiration privilégiée. Par la suite, les influences se
feront heureusement ensuite plus diffuses mais elles resteront tout de même
bien présentes.
II)
Appropriation
Quatre épisodes directement inspirés de l'univers comics vont marquer pour
longtemps l'histoire RvsCéenne et la faire entrer dans une autre dimension.
Quatre épisodes charnières dans notre production au rythme galopant, soit deux
pour le créateur de C et deux pour moi. Nous sommes alors à la fin de la troisième époque et l'un comme l'autre,
nous avons décidé de frapper fort : Dessins à tout va, nombre de pages
pléthorique, mise en scène de centaine de personnages et actions à gogo, rien
n'est interdit et rien ne nous arrête. C'est à celui qui fait le plus dans la
surenchère, quand bien même il faut un an (voir davantage !) de
conception. Ces quatre monuments made in RvsC sont dans l'ordre
chronologique : Star Saga 9, Champions de Xandar IV, Evil War 9 et Zorn.
Quelques mots sur Evil War 9 et Zorn écrits par le créateur de C : Le
second se veut la réécriture du premier, toutefois, en dehors d'une trame
générale commune, le scénario, les personnages et l'univers dépeints sont si
différents qu'on ne peut à proprement parler d'une seule entité, le second
pourrait aisément être la suite du premier. Zorn d'ailleurs introduira « la
malédiction de la tour noire », un nouveau cross-over made in C, (on y reviendra).
C a mis tout le meilleur de ce dont il est capable en terme de dessins et de
rebondissements. Il y procède à un syncrétisme de références comics et
cinématographique qui fonctionne parfaitement et sert un récit coloré.
Assurément ses meilleures productions du genre avec plus tard les Survivals et
bien-sûr l'Age noir).
Star Saga 9 :
9ème (et avant-dernier) opus d'une série qui a osé tous les délires avant
de venir progressivement vers une histoire plus sérieuse. Le système Zéphir
(qui abrite les humains depuis leur exode de la terre) est en proie à la guerre
et aux invasions de tous bord. Un (super)groupe va se lever pour défendre la
planète Triass, la nouvelle patrie de l'humanité. Derrière ce prétexte se
cachent des batailles à coups de super-pouvoirs, des ennemis redoutables et la
révélation de l'existence d'une race de gardiens stellaires. Tout un
programme ! Évidemment le tout est accompagnés d'illustrations, mais pas
de dessins cette fois, plutôt des collages venant de revues fantastiques, Mad
Movies en tête. Le super-groupe s'appelle les Champions de Xandar (bien qu'ils
n'aient rien à voir avec ceux de Marvel, ils en portent le nom) et en son sein
un personnage va se distinguer, le Pourfendeur. Illustré sur la couverture à
partir de Nomad (une des identités de Capitaine América), c'est
surtout un grand costaud avec une grande épée. Il est aussi cousin spirituel
avec Thor, puisqu'il possède un avatar humain (Don Blacke pour Thor, Mathias
Matignasse – oui, je sais le nom est ridicule - pour le Pourfendeur). Star Saga
9 sera directement suivi par Champions de Xandar II (dont il sert d'épisode I
du coup), quant à Champions de Xandar III, c'est le premier récit graphique de
RvsC ou plutôt une tentative qui doit beaucoup à Alpha Flight et Iron Man.
Champions de Xandar IV :
Ce récit sera pour longtemps le plus ambitieux de
toute ma production de l'époque. 108 pages, des illustrations, des batailles
super-héroïques, de l'humour, des révélations, des entités cosmiques et même
des voyages dans le temps, c'est une sorte de super-pack de tout ce que j'aime.
Avec le recul, il faut reconnaître que ça compose un sacré bazar indigeste,
mais à sa sortie ce fut une vraie superproduction. Si l'épisode marque autant,
c'est surtout parce que le récit – impossible à résumer en deux lignes – voit
notamment l'arrivée de pleins de nouveaux personnages dont Futureman. Et avec
lui, c'est tout un champ des possibles qui s'ouvre. Futureman lancera ce qui
fut appelée la cinquième époque et il aura droit à sa propre série. Cette
cinquième époque sera également animée par C avec ses Survivals et tout un
monde mi-Mad Max mi-Western, un type de SF encore inconnu dans RvsC.
Futureman est sans doute la série la plus cosmique et
comics de toutes. Le personnage incarne en fait la version future du
Pourfendeur. C'est un peu comme si Capitaine America devenait Capitaine Marvel.
Futureman vit à une époque ou l'espace connu à été ravagé par une guerre
cosmique engendrée par verty 125 (le 125ème descendant d'Armand Verty déjà
objet du premier cross-over). Sa mission est de permettre à l'humanité de tout
reconstruire. Le 1er épisode voit la mutation de Pourfendeur en Futureman. La
suite nous dévoile qu'il est un Titan, une race d'entité cosmique et c'est tout
un nouvel univers qui s'ouvre. On apprend ainsi que son père est nommé Kaltor
et qu'il incarne rien de moins que le cosmos, qu'il a des frères et sœurs
dignes du panthéon de l'Olympe et surtout que son oncle nommé Krônn est le
gardien des limbes et du puits des âmes.
Enfin, pour compléter le tableau, un personnage nommé Katryna incarne la
synthèse des deux réalités (cosmos et limbes). Et là, certains auront peut-être
capté les références à Eternité et l'Inbetweener de Marvel. En tout cas, à
l'époque, elles ne sont pas passées inaperçues. On m'a taxé de repompage et ce
n'est pas forcément faux. Avec le recul cependant, je pense qu'il faut tout de
même relativiser. Ces références comics certes bien marquées nécessitent une
connaissance assez pointues de l'univers Marvel. Mais, bon, ils n'avaient pas
complétement tort non plus :)
Futureman a connu ainsi 15 épisodes et un cross-over. Et
pas n'importe lequel, le plus important et le plus suivi de la galaxie RvsC,
j'ai nommé « The Quest for Verty 2 ». L'histoire : Xuon de
Verty, 126ème descendant d'Armand Verty (surnommé Verty 126) veut devenir un
Titan et entame une quête temporel pour l'exécution de son plan. Futureman le
traque d'époque en époque pour l'empêcher d'accomplir ses projets. Un concept
simple et efficace, prétexte à une visite de quasiment toutes les séries en
cours. Du simple caméo au récit exclusif, tous les auteurs se sont prêtés au
jeu du cross-over. Le résultat est jugé convaincant, même si l'ensemble manque
parfois de cohérence. Le gagnant du cross-over n'est pas forcément celui qu'on
croit. On imagine un Futureman triomphant, sortant grandi du cross-over, il
n'en est pourtant rien. Le véritable gagnant est bel et bien Verty 126. Et
c'était inévitable de part la structure narrative. En effet, l'histoire est vue
du point de vue de Verty 126, Futureman n'arrivant souvent qu'en fin de course
pour contrecarrer le « méchant ». Du coup, notre héros cosmique
apparaît en second plan et la plupart du temps à la traine. Le cross-over va
logiquement précipiter la fin de la série Futureman.
A ce stade, les personnages de RvsC ont vraiment pris
position dans leur univers mi-comics, mi-SF. Après environ dix années
d'existence, RvsC trouve son ton. Les histoires vont émerger avec la volonté de
faire toujours mieux et original. D'autres cross-overs vont naitre comme «
Death Factor », soit l'histoire de personnages projetés à travers le temps avec
en eux un parasite prêt à exploser. Vous remarquerez toujours cette constante
du voyage temporel, rendu de fait obligatoire vu que les séries des uns et des
autres se passaient sur une période temporelle différente. Moins suivi que la
Quest 2, il donne lieu à plusieurs récits de C, Fab et moi-même. Mais c'est un
peu le chant du cygne concernant les cross-overs. Pour la majorité des auteurs,
ils sont vus comme une contrainte imposée à leur série. En général, j'en suis à
l'origine, ce qui me place dans une position intrusive finalement. Les autres
avaient tendance à se dire « qu'est-ce qu'il va encore nous inventer cette
année dont on va devoir se dépêtrer ? ».
Ainsi, le dernier en date,
soit l'« Opération plaque tournante » fait un quasi-flop. Ce n'est pas un
cross-over à proprement parler, c'est plutôt un événement éditorial qui trouve
son inspiration dans « act of vengeance » de Marvel. Dans ce faux cross-over,
les méchants attitrés de certains personnages décident d'interchanger leur
ennemi, estimant que s'ils sont toujours battus c'est parce que les super-héros
les connaissent par cœur. « Plaque
tournante » reprend l'idée d'interversion. Le concept est que les auteurs
changent le temps d'un épisode de leur série pour écrire dans la série d'un
autre auteur. A cette époque, nous sommes quatre auteurs réguliers (C, H, Nick
War et moi) plus deux occasionnels (Mat et Fab), les possibilités étaient donc
nombreuses. Au lieu de cela, le cross-over s'est concentré sur une seule série,
soit « Rajadventures ». Après un premier épisode de mon cru, C a enchainé en
profitant même de recaser un cross-over sur la quest 2 (soit un deux-en-un !).
Les deux épisodes suivants furent écrits par le futur Francis Ash. J'ai repris
ensuite la main pour conclure la série. On ne va pas se mentir, on s'est bien amusé en l'écrivant, mais la Rajadventures reste quand même dispensable.
Impossible de finir ce (long) passage en revue sans
évoquer "Pascal Story". Le personnage de Pascal est le premier que j'ai créé
avant même que naisse RvsC. J'ai écris les aventures de Pascal au Collège (vers
1988) et la série s'appelait à l'époque « P ». Il n'y a rien de
notable à raconter sur cette série proprement illisible aujourd'hui si ce n'est
qu'elle a motivé mon futur collègue et ami à concevoir « C »,
entrainant ce qu'on a connu par la suite. Tout au long de notre aventure RvsCéenne, Pascal a traversé les
« époques », la plupart du temps en arrière plan. Je ne l'avais pourtant pas laissé tomber et c'est
tout naturellement que j'ai conçu pour lui une série. Au moment où j'ai
commencé (c'était un peu après Champions IV), RvsC faisait sa révolution en
passant d'un esprit fun tendance n'importe quoi à un sérieux impénétrable plus
approprié à des récits adultes (Futureman en est l'exemple, mais je pourrais
citer d'autres œuvres de mes comparses). Cette révolution n'a pas cependant
pas touché Pascal. Je dirais même que sa série a concentré tout ce qui était
désormais banni des séries dites sérieuses. En même temps que la montée en
puissance de l’icône Verty 126, vous aviez cette contre-icone qu'était Pascal,
parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Le premier épisode frappe fort,
c'est carrément une BD. A force de loucher sur les comics, j'ai fini par un
créer un ! La suite se fera sous format texte et s'essoufflera assez vite.
Je me suis rapidement aperçu que Pascal n'était bon que dans l'événementiel et j'ai donc enchainé les récits complets, plus approprié au
concept. Cela ne m'a pas empêché plus tard de faire une compilation des aventures de notre héros en format livre de poche que vous pouvez retrouver sur Amazon (si, si!).
Conclusion : J'ai essayé d'être le plus
accessible possible dans cet article qui brasse près de 15 ans d'évolution. Ce n'est pas sans une petite larme dans les
yeux que j'ai évoqué ces souvenirs d'écritures, je vous le confie. Comme vous avez pu le constater, RvsC est souvent indétachable des comics dont ses récits se sont un peu, beaucoup, voire énormément inspirés. Aujourd'hui, en ce qui me concerne, mais je peux dire de même de mes comparses, mes récits ont acquis leur vraie identité et ne doivent plus rien au comics, si ce n'est à titre d'hommage. J'aime à penser cependant que j'ai muri et mes récits avec moi, mais que cet héritage foisonnant fait toujours partie intégrante de mon imaginaire.