mardi 12 mai 2015

24 h de la nouvelle, le marathon !

Au départ, 136 candidats et à l'arrivée 79 nouvelles écrites en 24 heures chrono ! Il était moins une qu'il n'y en ait en réalité 78. En effet, jusqu'au dernier moment, j'ai failli ne pas rendre ma copie.



La contrainte de placer dans le récit un endroit oublié depuis un certain temps était suffisamment souple pour écrire à peu près tout ce qu'on voulait. A partir du moment évidemment où l'on avait une idée assez précise de ce fameux endroit. Tout à commencé le samedi à 14h00 lorsque je me suis dit "trop facile !", j'ignorais alors qu'une heure plus tard, je serai encore devant mon écran en train de faire des ronds avec ma souris. Oui, le thème était "facile" mais l'inspiration ne venait pas. Et puis l'après-midi a suivi son cours. Je suis sorti au parc avec le petit (j'ai un petit garçon de 2 ans et demi), on a joué ensemble, gouté, regardé des dessins-animés (Ah la Maison de Mickey, quel bonheur). A 18 heures, j'avais toujours rien écrit et là ça commençait à être franchement inquiétant.

Ce fut le cas de conscience. Je m'étais après tout inscrit à la dernière minute sur un coup de tête. Et si finalement, je ne rendais rien, ce ne serait pas si déshonorant que ça.  Je suis allé à plusieurs reprises dans la soirée sur le chat et je m'y suis retrouvé à chaque fois seul. C'était vraiment décourageant. Oui, mais voilà quand je m'inscris à quelque chose (concours administratif notamment), je ne rends pas copie blanche et j'y vais jusqu'au bout quelque soit le résultat (je suis comme ça !). Je me suis dit "et si tu recyclais un ancien texte ?". L'idée s'est vite imposée en moi, "et pourquoi pas ? Après tout, ça reste un texte inédit dont je suis l'auteur".

Le passage en revue des récits éligibles à la condition m'a prit une partie de la soirée. Fallait-il encore respecter d'autres conditions que le thème des 24 heures. En effet, le texte ne devait pas être trop long (au maximum une dizaine de pages) et avoir une histoire compréhensible sans faire appel à de multiples références auxquels n'aurait pas accès le lecteur lambda. J'ai donc extrais un courtpassage d'un récit beaucoup plus dense (en l’occurrence le tome 2 d'Horizon Métallique) et j'ai commencé à le réécrire afin de pouvoirle lire de façon autonome. Facile ? Pas tant que ça en fait, le boulot était plus important que je ne le pensais au départ. J'ai fait encore pas mal de ronds avec ma souris sur mon écran. Et je suis allé me coucher vers 23H.

La nuit portant conseil, je me suis levé à 6h pétante motivé à bloc. Je suis parti à l'assaut de mon clavier et je me suis lancé dans la réécriture intensive, ajoutant d'ailleurs des idées qui étaient absentes du récit initial. De réécriture en réécriture, la nouvelle a pris son identité propre. Jusqu'à 9h30 j'ai eu une bonne session d'écriture comme j'en n'avais pas connu depuis un moment. Après ça s'est compliqué. Ma femme ayant besoin de mon pc, j'ai migré vers mon mini-portable que je n'utilise qu'en secours. Et là, grosse galère ! L'ordinateur ramait tellement que lorsque je cliquais droit il fallait attendre trente secondes avant d'avoir le menu contextuel. Pareil à chaque lettre tapée, pareil pour le défilement de l'écran. L'horreur quoi ! Et l'heure avançait à grand pas.

Lorsque j'ai récupéré mon pc, il était près de 13 heures. Ma nouvelle péniblement écrite sur le mini-portable enfin revenue sur une plateforme plus confortable, je suis reparti de plus belle. J'ai carburé comme un dingue pour finaliser. Revers de la médaille, je n'avais pas le temps de relire, pas le temps de corriger les fautes, pas le temps de manger et je n'avais d'ailleurs pas de titre non plus.

A 13h42 après dix secondes de réflexion pour le titre, j'ai posté ma nouvelle d'un clic libérateur. J'avais bien-sûr conscience que j'avais laissé passer pleins de fautes, que par endroit j'ai dû abréger, sans parler des répétitions et des incohérences scénaristiques. Bref, c'était un premier jet tout juste présentable. Mais "Après la guerre" avec toutes ses imperfections était là et figurait parmi les nouvelles présentes pour les 24heures et ça, c'était vraiment cool. Rien que pour ça, ça valait le coup.

Très bientôt, vous pourrez retrouver "Après la guerre" sur le blog..

2 commentaires:

  1. Oui, les événements comme les 24h sont toujours un sacré défi pour l'imagination ! Je vois que tu as eu un peu les mêmes problèmes que moi en 2014. Pour cette année, j'ai eu un peu plus de chance, l'idée m'est venue très vite. Mais oui, ce genre d'expérience vaut toujours le coup, ça permet de coucher sur le papier un texte inédit, susceptible d'être modifié, retravaillé, transformé... Ce n'est jamais perdu.
    Bravo d'avoir tenté ta chance et j'espère bien t'y revoir l'an prochain ;)

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  2. Merci ! S'il y a une chose a retenir de cette experience memorable, c'est la gestion du temps !! 24H c'est long et meme temps ca va super vite parce qu'a cote la vie continue !!!

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